8 sur 10 entreprises de construction suivent la fermeture collective durant les vacances dans leur province ou région
Les congés du bâtiment débutent début juillet dans certaines provinces et ce, via un système de congés collectifs. 8 entreprises de construction et d'installation sur 10 suivent ce système, comme le montre une enquête d’Embuild, la fédération de la construction, à laquelle 205 entreprises ont participé. Une entreprise sur 5 ne suit pas cette règlementation collective, surtout pour des raisons commerciales (24 %), pour rattraper le printemps pluvieux et les retards qui en découlent (11 %) et pour profiter des carnets de commandes encore bien remplis (11 %). « Aucune entreprise de construction n’est obligée de suivre ce système de congés collectifs, mais les dérogations sont toujours accordées en concertation avec les travailleurs », explique Niko Demeester, CEO d'Embuild. En outre, un quart des travailleurs indépendants sans personnel et des chefs d’entreprise continuent à travailler pendant les congés du bâtiment.
Quand vient le mois de juillet, viennent les congés du bâtiment, même si dans certaines provinces, qui ne les débutent que plus tard en juillet, ils s’étendent jusqu’à la première moitié du mois d'août. Dans la construction, un système de congés collectifs s’applique par province ou par région, à titre purement indicatif. 80 % des entreprises de construction et d'installation respectent également cette fermeture au sein de leur propre région, selon une enquête réalisée par Embuild. Ce n'est pas illogique, car un grand nombre de fournisseurs (de matériaux de construction, par exemple) et d’autres intervenants du secteur organisent également leurs congés à la même période.
20 % des entreprises n’appliquent pas la fermeture collective durant les vacances dans leur propre région. Cela ne pose aucun problème si des accords sont conclus à ce sujet avec les travailleurs ou la délégation syndicale, s'il y en a une. 24 % des entreprises de construction et d'installation qui dérogent au système de congés collectifs le font pour des raisons commerciales, par exemple parce qu'elles ont de nombreux chantiers dans d'autres provinces ou régions, où un autre système de congés est appliqué, ou pour être présentes lorsque les autres sont absentes. 11 % espèrent ainsi rattraper le retard accumulé en raison du printemps pluvieux, tandis que 11 % invoquent les carnets de commandes remplis et veulent profiter de cette situation pour réaliser ces travaux sans tarder. Par ailleurs, l'enquête révèle que la plupart des entreprises de construction et d'installation qui reportent leurs congés le font d'une semaine (41,5 %), 10 % d'entre elles ne les reportant que de quelques jours.
Il est intéressant de noter qu'un quart des travailleurs indépendants sans personnel ou des chefs d'entreprise avec personnel continuent à travailler pendant les congés du bâtiment. 95 % des dirigeants d'entreprises de construction et d'installation restent disponibles pour répondre aux demandes des clients et des prospects pendant les congés du bâtiment, 81 % d'entre eux continuent également à effectuer des tâches administratives pendant cette période.
Pendant les mois d'été, mais donc hors congés du bâtiment, 41 % des entreprises du secteur emploient des étudiants sur le chantier lui-même, tandis que 28 % le font pour des travaux dans l'atelier et 20 % pour des tâches administratives.
Pour être complet, les congés du bâtiment débutent le 3 juillet à Bruxelles et dans l'arrondissement de Hal-Vilvorde. En Wallonie, les congés du bâtiment débutent le 10 juillet dans les provinces du Brabant wallon, du Hainaut et de Liège et le 17 juillet dans les provinces de Namur et de Luxembourg. En Flandre, ces congés commencent le 10 juillet dans l'arrondissement de Louvain et dans la province d'Anvers, le 17 juillet dans les provinces du Limbourg, de la Flandre occidentale et de la Flandre orientale (sauf en Flandre orientale, dans la région de Hamme-Lokeren, où les congé du bâtiment débutent le 24 juillet).